DES MÉDICAMENTS en parfait état finissent depuis des années à l’incinérateur au CHU de Rennes du fait d’un bug informatique lié, selon un syndicat, au partenariat signé avec le privé pour la construction de la pharmacie centrale de l’hôpital. « Moralement, on peut comprendre que ça choque », reconnaît-on à la direction du Centre hospitalier universitaire de la capitale bretonne, au moment où la santé publique est censée faire des économies. Selon le syndicat SUD Santé Sociaux, qui a dénoncé le gâchis par l’intermédiaire du « Mensuel de Rennes », le montant des médicaments détruits depuis la mise en place d’un nouveau système informatique à la pharmacie centrale de l’hôpital porte sur « des centaines de milliers d’euros ». Une somme contestée par la direction du CHU, qui évalue à quelque « 30 000 euros » le montant des médicaments détruits chaque année, sur un budget total d’achat de médicaments de 100 millions d’euros. Selon la direction, le robot chargé de répartir les médicaments et les dispositifs médicaux (prothèses, seringues…) entre les différents services de l’hôpital ne reconnaît pas certains produits livrés sur des palettes qui ne sont pas aux normes européennes. Certains services, induits en erreur par le robot, commandent ainsi plusieurs fois des médicaments qui sont en fait déjà à disposition, entraînant des doublons et des problèmes de stockage. Pour l’hôpital, qui met également en avant des contraintes de sécurité sanitaire, il devient plus simple et moins coûteux en main-d’œuvre de détruire ces médicaments plutôt que les remettre dans le circuit interne.
Au CHU de Rennes
Quand des médicaments partent en fumée
Publié le 16/06/2014
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Source : Le quotidien du pharmacien: 3101
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