Le remboursement de l'hypocholestérolémiant anti-PCSK9 Repatha (évolocumab, Laboratoire Amgen) a été étendu à ses indications pédiatriques, selon le « Journal officiel » du 18 avril. De plus, le prix de Repatha est revu à la baisse : à compter du 1er mai, il passe 219,52 euros à 216,10 € pour la boîte de 1 stylo prérempli de Repatha 140 mg.
Repatha est désormais pris en charge dans l'hypercholestérolémie familiale homozygote chez l'enfant de 10 ans à moins de 12 ans et dans l’hypercholestérolémie familiale hétérozygote chez l'enfant de 10 ans à moins de 18 ans. Des indications qui ne faisaient jusqu'alors pas partie du périmètre de remboursement de cette spécialité.
Repatha est un médicament d’exception. Sa prescription est subordonnée à l'accord préalable du service du contrôle médical. Le médecin fait une demande d'accord préalable (DAP) sur le téléservice de l’assurance-maladie (formulaire « Evolocumab - Classe des anti-PCSK9 ») en déclarant s'engager à respecter les indications remboursables. En cas d'accord, le formulaire DAP tient lieu d'ordonnance de médicament d'exception à présenter au pharmacien avec l'attestation de prise en charge.
Avec cette extension du remboursement aux indications pédiatriques, l’ensemble des indications prises en charge à 65 % par l’assurance-maladie sont :
1) Hypercholestérolémie familiale homozygote :
• Chez l'adulte et l'enfant à partir de 10 ans en association avec d'autres thérapies hypolipémiantes.
2) Hypercholestérolémie familiale hétérozygote (Hfe) :
• Chez les adultes, à très haut risque cardiovasculaire, quand l'Hfe est insuffisamment contrôlée par un traitement hypolipémiant optimisé et nécessitant un traitement par LDL-aphérèse :
- en association à un traitement hypolipémiant optimisé ;
- ou en monothérapie en cas de contre-indication ou d'intolérance avérée à la fois aux statines et à l'ézétimibe.
• Chez les enfants et adolescents à partir de 10 ans, quand l'Hfe est insuffisamment contrôlée (LDL-c > 130 g/L) par un traitement hypolipémiant oral maximal toléré, en complément d'un régime alimentaire :
- en association à un traitement hypolipémiant optimisé ;
- ou en monothérapie en cas de contre-indication ou d'intolérance avérée à la fois aux statines et à l'ézétimibe.
3) Maladie cardiovasculaire athéroscléreuse établie (prévention secondaire)
• Chez les patients adultes présentant une maladie cardiovasculaire athéroscléreuse établie par un antécédent d'infarctus du myocarde, d'AVC non hémorragique et/ou d'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) symptomatique (prévention secondaire), et non contrôlés (LDL-c ≥ 0,7 g/L) malgré un traitement hypolipémiant optimisé :
- en association à un traitement hypolipémiant optimisé ;
- ou en monothérapie en cas de contre-indication ou d'intolérance avérée à la fois aux statines et à l’ézétimibe.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %