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Rinvoq désormais remboursé dans la maladie de Crohn et la RCH

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Publié le 10/04/2024

Crédit photo : PHANIE

Rinvoq est désormais inscrit sur la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables par la Sécurité Sociale dans deux nouvelles indications en gastroentérologie : la maladie de Crohn et la RCH (« Journal officiel » du 20 février 2024).


AbbVie France annonce que Rinvoq (upadacitinib), comprimé à libération prolongée, est inscrit depuis le 20 février 2024 sur la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables par la Sécurité Sociale pour le traitement des patients adultes atteints de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique (RCH) actives modérées à sévères. Pour ces indications, 3 dosages sont disponibles : Rinvoq 45 mg pour le traitement d'induction et Rinvoq 15 mg ou 30 mg pour le traitement d'entretien. Un nouveau dosage, Rinvoq 45 mg est également inscrit sur la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables par la Sécurité Sociale dans ces 2 indications pour le traitement d'induction.

Plus précisément, Rinvoq est pris en charge dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les patients adultes qui ont eu une réponse inadéquate, une perte de réponse ou une intolérance aux traitements conventionnels, et à au moins un anti-TNF alpha, et lorsque les alternatives sont moins appropriées. De même, Rinvoq est pris en charge dans le traitement de la RCH active modérée à sévère chez les patients adultes qui ont eu une réponse inadéquate, une perte de réponse ou une intolérance aux traitements conventionnels, à au moins un anti-TNF alpha et au védolizumab, et lorsque les alternatives sont moins appropriées.

À noter, l'extension d'indication de Rinvoq dans la maladie de Crohn a reposé sur trois études de Phase III : les études d'induction U-EXCEED et U-EXCEL, et l'étude d'entretien U-ENDURE. Enfin, côté bon usage, Rinvoq ne doit être utilisé qu’en l’absence d’alternative thérapeutique appropriée chez les patients suivants : - les patients âgés de 65 ans et plus ; - les patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire athérosclérotique ou d’autres facteurs de risque cardiovasculaire (tels que patients fumeurs ou anciens fumeurs de longue durée) ; - les patients avec des facteurs de risque de tumeur maligne (par exemple, une tumeur maligne actuelle ou des antécédents de tumeur maligne).

Chez les patients âgés de 65 ans et plus, le risque d’effet indésirable est plus élevé avec l’upadacitinib 30 mg une fois par jour. Par conséquent, la dose recommandée à long terme dans cette population est de 15 mg une fois par jour.


Source : lequotidiendupharmacien.fr