Les principales chaînes de supermarchés et de pharmacies en Russie, sous la pression du gouvernement, ont décidé de geler les prix de produits de première nécessité, qui ont flambé à cause de la crise monétaire, touchant durement les populations les plus fragiles. Entre la chute du rouble, la baisse des cours du pétrole et l’embargo décrété sur les importations de l’Union européenne et des États-Unis en réponse aux sanctions occidentales dans la crise ukrainienne, les prix des légumes, de la viande ou des médicaments ont connu des augmentations spectaculaires et les autorités ont averti qu’elles puniraient tout abus. Sous pression, le groupe AVE, qui regroupe plusieurs réseaux de pharmacies (730 officines), a assuré prendre des mesures pour geler le prix de certains médicaments. Le gel concerne des médicaments vitaux, traitant des maladies « lourdes ou chroniques » ou « populaires parmi les couches fragiles de la population », a précisé le groupe. Une grande partie des médicaments consommés en Russie est importée et les prix ont augmenté de 20 % à 30 % en moyenne à cause de l’effondrement de la monnaie. Les professionnels dénoncent des pénuries de certains traitements, y compris contre le cancer, et il n’est pas rare de voir des retraités faire le tour des pharmacies de leur quartier à la recherche du meilleur prix.
De son côté, la fédération de la grande distribution ACORT a annoncé bloquer les prix de « plus de 20 produits socialement importants de première nécessité pour deux mois ». La liste pourrait inclure viande, poisson, lait, sucre, sel, pommes de terre, chou, pommes…
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %