Sanofi Global Health a annoncé le 4 juillet sa décision de distribuer, sans profit, 30 molécules essentielles, à destination de quarante pays à faibles revenus.
Ces médicaments, considérés comme essentiels par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), sont déjà produits par le groupe français mais ne sont pas encore accessibles dans ces pays. Ils seront lancés sous la marque « Impact », avec un emballage unique pour tous les pays.
Parmi ces trente molécules figurent plusieurs insulines, mais aussi un anticancéreux, l'oxaliplatine, ou encore des traitements pour la tuberculose et le paludisme qui seront destinés à répondre aux besoins des populations de 40 pays, essentiellement africains, tels la Zambie ou le Mozambique. Des pays asiatiques, comme la Birmanie, ou en Amérique, comme Haïti, sont également concernés par l'initiative de Sanofi Global Health, l'entité du laboratoire à but non lucratif, qui a vu le jour en 2021.
« Nous allons vendre nos produits au prix le moins haut possible. Si nous dégageons une marge, chaque centime d'euro gagné sera réinvesti dans des programmes de santé et d'éducation dans ces pays », a déclaré à l'AFP Jon Fairest, responsable de Sanofi Global Health.
L'entreprise annonce en outre la création d'un fonds, doté de 25 millions d'euros, destiné à soutenir les jeunes entreprises et les innovateurs pour contribuer « à la mise en place de systèmes de santé durables dans les régions mal desservies ». Ce fonds leur apportera notamment un financement et une assistance technique.
« Nous ne voulons pas juste apporter des médicaments aux patients, mais aussi avoir des programmes d'éducation pour que les patients comprennent comment suivre ces traitements, dans des pays qui sont quasiment dépourvus de système de santé », a ajouté Jon Fairest.
Avec AFP
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %