La solution pour inhalation Trimbow est indiquée chez l’adulte, en seconde intention dans le traitement continu de la BPCO modérée à sévère et de l’asthme. Dans cette dernière indication, le traitement sera remboursé sous réserve d'une prescription initiale réalisée en concertation avec un pneumologue.
Dans les suites de la publication de 2 arrêtés du 19 janvier 2022, reposant notamment sur les avis de la Commission de la transparence du 7 juillet 2021, les conditions de prescription permettant le remboursement de Trimbow (bromure de glycopyrronium/béclométasone/formotérol, Laboratoire Chiesi) évoluent, comme l’indique l’assurance-maladie.
Trimbow est désormais remboursé dans le traitement de l’asthme, sous réserve d’une prescription initiale réalisée en concertation avec un pneumologue, dans l’indication « traitement continu de l’asthme chez les adultes, insuffisamment contrôlés par un traitement continu associant une dose forte de corticoïde inhalé et un bêta 2 agoniste de longue durée d’action, et qui ont présenté une ou plusieurs exacerbations de l’asthme au cours de l’année précédente ».
S’agissant du remboursement dans le traitement de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), la prescription initiale de Trimbow est réservée aux pneumologues.
Plusieurs raisons viennent justifier que dans l’asthme, Trimbow doit être initialement prescrit en concertation avec un pneumologue. Déjà, les patients éligibles à Trimbow ont un asthme sévère (palier 4 ou 5), insuffisamment contrôlé, avec des symptômes respiratoires permanents, très invalidants et exigent parfois un recours aux soins d’urgence. La réduction du nombre d’exacerbations est donc un enjeu majeur à la fois à court et à long terme afin de préserver au mieux la fonction respiratoire.
De plus, ces patients demandent une prise en charge optimisée impliquant :
- de confirmer le diagnostic d’asthme sévère et d’éliminer un diagnostic différentiel via une exploration exhaustive ;
- d’évaluer l’observance du traitement, celle-ci constituant un des piliers du contrôle de l’asthme et notamment des exacerbations, sachant que l’adhérence à un traitement de contrôle de l’asthme à long terme est faible en vie réelle (moins de 60 %) ;
- de vérifier et de corriger la technique d’inhalation dans les cas où celle-ci n’est pas bonne, une éducation thérapeutique suffisante étant un élément essentiel dans la prise en charge ;
- de rechercher et traiter les facteurs aggravants (tabac, allergènes ou toxiques domestiques, environnement professionnel…) et les pathologies associées.
Enfin, la prise en charge de ces patients sévères nécessite parfois l’utilisation de corticostéroïdes systémiques pendant une période de durée significative, et il convient d’évaluer régulièrement et précisément leur intérêt au regard des effets indésirables de ces traitements au long cours, tout en recherchant la dose minimale efficace.
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