Qu'y a-t-il de commun entre Laïka, Félicette et Yorick ?
Tous trois, chienne, chatte et singe rhésus ont testé - souvent à leurs dépens - le voyage dans l'espace. Objets de science désignés par la volonté de l'homme, ils ont subi, à leur corps défendant, les conditions extrêmes et alors inconnues du vide sidéral. Dans les années cinquante et soixante, ces petites vies animales brisées auront été le prix à payer pour que l'homme se lance à la conquête de l'espace. Et ce n'est pas fini ! Jeudi dernier, ce sont des calamars qui ont goûté au frisson de l'espace. Une fusée de SpaceX a en effet décollé vers la Station spatiale internationale (ISS) avec à son bord de jeunes spécimens d'une espèce de calamars (Euprymna scolopes). Pas de beignets au menu des astronautes, mais plutôt une expérience parmi de centaines d'autres. Une partie des calamars est en effet exposée, une fois à bord de l'ISS, à une bactérie, tandis que d'autres sont gardés intacts. Au bout de 12 heures, tous ont été congelés jusqu'à leur retour sur Terre (toujours pas pour finir en beignets). Les céphalopodes seront alors étudiés. L'objectif est d'analyser la résistance des bactéries implantées dans les animaux soumis au séjour dans l'espace. « Les animaux, dont les humains, comptent sur les microbes pour maintenir leur système digestif et immunitaire en bonne santé », a expliqué Jamie Foster, principale responsable de cette expérience, citée dans un communiqué. « Nous ne comprenons pas encore complètement comment les vols spatiaux altèrent ces interactions. » L'expérience pourrait ainsi aider, à l'avenir, à développer des techniques pour protéger la santé d'astronautes participant à des missions de longue durée dans l'espace. Un autre animal soumis à la curiosité scientifique des astronautes a pris place à bord de la fusée de SpaceX aux côtés des calamars : des tardigrades. Également surnommés oursons d'eau, ces microscopiques organismes connus pour leur résistance sont utilisés par les scientifiques qui souhaitent étudier la façon dont ils s'adaptent dans l'espace.
Avec AFP
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