On le sait, la taille importante de certains comprimés est un facteur de mauvaise observance.
Pour y remédier, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) se sont intéressé à la question de leur miniaturisation. Généralement, les principes actifs - le plus souvent hydrophobes - sont broyés en tout petits cristaux puis combinés à la méthylcellulose, un excipient qui sert à stabiliser le médicament et à faciliter son assimilation. Mais l'opération est à la fois coûteuse en énergie et parfois nuisible à l'intégrité du principe actif. Les chercheurs du MIT ont donc mélangé le médicament hydrophobe (en l'occurrence le fénofibrate) et l’ont dissous dans une huile (l'anisole). Ils ont ensuite combiné cette phase huileuse à la méthylcellulose, puis bombardé le tout d’ultrasons pour diviser l’huile en de minuscules gouttelettes et créer une « nano-émulsion », ensuite gélifiée et transformée en nano-cristaux. Au total, la technique permet de fabriquer des comprimés plus petits et plus concentrés. Autrement dit, rend la pilule plus facile à avaler…
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