Peut-on tout tester sur l'animal ?
La question fait rage dans les milieux anti-vivisection, et même au-delà… Mais tout le monde s'accordera à dire que l'essai réalisé récemment à l'université de Hong-Kong n'aurait pu être mené ni in vitro, ni sur l'homme. Les résultats de cette étude ont été rendus publics le dimanche 17 mai 2020. Celle-ci visait à confirmer l'intérêt du port de masque de protection pendant l'épidémie de Covid-19. Pour montrer l'efficacité des masques, les scientifiques ont disposé une cage dans laquelle se trouvaient des hamsters contaminés au coronavirus à côté d'une cage contenant des hamsters en bonne santé. Des masques chirurgicaux ont été placés, non pas sur le museau des rongeurs, mais entre les deux cages. De l'air a été expulsé de la première cage vers la deuxième cage. Puis, deuxième temps de l'expérience, les masques de protection ont été ôtés. Et les résultats sont édifiants ! Lorsque les masques chirurgicaux étaient en place, la transmission des particules virales a été réduite de 60 %. Après avoir retiré les masques, les deux tiers, soit 66 % des hamsters en bonne santé, ont été contaminés en une semaine seulement. Autre constat intéressant, le taux d'infection était de 15 % lorsque les masques recouvraient la cage des hamsters infectés et passait à 35 % lorsque les masques recouvraient la cage des hamsters sains. Autrement dit, « le port du masque par les sujets infectés est plus important que n'importe quoi d'autre, estime le Pr Yuen Kwok-yung, microbiologiste qui a découvert le virus Sras lors de l'épidémie de 2003 et auteur principal de l'étude. Nous savons désormais qu'une grande partie des personnes infectées ne présentent pas de symptômes, donc le port universel du masque est vraiment important ». À ceux qui doutaient encore de la pertinence de cette recommandation, cette histoire de hamster, de virus et de masque, démontre qu'elle n'a rien d'une fable…
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