Pour limiter les risques de dépendance, de mésusage et de surdoses liés aux opioïdes, la HAS a défini des stratégies thérapeutiques afin de « sécuriser leur usage sans en restreindre l'accès ». La HAS, qui appelle à ne surtout pas banaliser leur usage, a élaboré des recommandations pour chaque situation où des opioïdes peuvent être prescrits. Elle estime notamment que les antalgiques opioïdes ne doivent être envisagés qu'en dernier recours dans le traitement de la douleur chronique non cancéreuse. Elle prohibe complètement leur usage pour soulager les douleurs pelviennes chroniques ou musculosquelettiques et rappelle qu'ils ne sont pas recommandés dans le traitement des migraines. La HAS conseille également d'instaurer le traitement de façon progressive et de diminuer, voire d'arrêter, un traitement par antalgiques opioïdes six mois après la prescription initiale. La HAS estime également que la prescription de naloxone en ville, « doit être envisagée et évaluée au moment de la prescription d'un opioïde, notamment si la personne concernée est dite “vulnérable” ».
Opioïdes
Sécuriser l'usage
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Publié le 29/03/2022
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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