Le Congrès national des pharmaciens ouvre ses portes demain dans la capitale alsacienne.
Les trois organisateurs, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’Association de pharmacie rurale (APR) et l’association de formation continue UTIP, donnent rendez-vous aux pharmaciens les 20 et 21 octobre au Palais de la musique et des congrès de Strasbourg (pour s'y rendre, cliquer ici).
Au programme de cette 71e édition, des ateliers pratiques et des tables rondes. Le samedi 20 octobre, de 10 h 30 à 11 h 30, les congressistes sont ainsi invités à assister à la conférence plénière intitulée « Interpro : du rêve à la réalité ? », à laquelle participera notamment le directeur général de l'assurance-maladie, Nicolas Revel, qui vient de signer un nouvel accord-cadre interprofessionnel (ACIP) avec l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS). Un accord que la FSPF a décidé de signer. Pourquoi ? « Parce qu’il nous paraît essentiel afin de prendre le virage ambulatoire dont on parle depuis des années. Cet accord permet en effet à la coordination interprofessionnelle en ville de devenir une réalité », explique le président de la FSPF, Philippe Gaertner (lire l'intégralité de son interview).
Le samedi après-midi, de 15 h 45 à 16 h 45, une table ronde est organisée sur le thème « Prix, concurrence : où va la LPP ? ». « Il n’y a pas une réunion à laquelle je participe dans les différentes régions sans que les pharmaciens m’interrogent sur ce thème, affirme Philippe Gaertner. Aujourd’hui, les confrères sont confrontés à deux problèmes majeurs : l’absence de libre choix du fournisseur par le patient et la spirale négative de baisses de prix. »
Le dimanche, de 11 heures à 12 heures, les congressistes pourront assister à une conférence sur la « Qualité à l'officine : faire plus ou faire mieux ? ». Dans la foulée de l’affaire Lactalis, l'Ordre des pharmaciens s'est saisi de la question et a mis en place des groupes de travail. Pour Philippe Gaertner, il faut faire les bons choix. « Il ne s'agit pas de monter une usine à gaz qui pourrait coûter très cher aux confrères, pas forcément d'un point de vue pécuniaire mais en temps passé », met en garde le président de la FSPF.
L'après-midi, à 13 h 45, l’UTIP propose une session de formation validante pour le DPC sur le bilan partagé de médication (télécharger la fiche d'inscription). « Cette formation vise à donner les outils complets pour mettre en place ces bilans à l’officine », précise le président de l'UTIP, Alain Guilleminot.