Le Congrès national des pharmaciens se déroulera les 21 et 22 octobre 2017, à l’espace « Arena » de Montpellier, sur un espace 3 500 m2 et avec la présence de 130 exposants. Cet événement sera l’occasion pour la profession, au travers de conférences et d'ateliers, de discuter des sujets d’actualité, parfois polémiques, et des mutations qui s’opèrent dans la profession. Rappelons que ce congrès est co-organisé par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’Association de pharmacie rurale (APR) et l’association de formation continue UTIP.
Tout d'abord, l'événement permettra de revenir sur les raisons du refus de la FSPF, de signer l’avenant n° 11 de la convention nationale pharmaceutique avec l’assurance-maladie, un texte qui engage la profession pour les 5 années à venir. Philippe Gaertner, président de la FSPF, s’expliquera sur cette position prise par le syndicat et présentera ses volontés pour le futur. « Nous serons très exigeants sur ce qui va venir et nous comptons rester force de proposition pour la profession », avance-t-il. Notamment, le président souhaite que la rémunération sur les génériques évolue. De plus, il demande que les interventions pharmaceutiques (modification de l’ordonnance après appel du médecin) soient rémunérées. Parmi ses autres revendications : une ROSP pour les territoires fragiles et le maintien d’un taux à 6 % pour les tranches 3 et 4 de la MDL.
1,49 milliard d'économies pour 2018
D’autres sujets pourront être évoqués lors du congrès. « Par exemple, on pourra revenir sur les mesures d’économies demandées sur le poste des produits de santé, qui sont de 1,49 milliard d’euros, dans le cadre de la loi de finance 2 018. C’est-à-dire que l’on demande à un secteur qui ne représente que 16 % des dépenses de réaliser 35,7 % des économies attendues », s’offusque Philippe Gaertner. Cet « effort économique devrait se traduire par des baisses de prix qui dépasseront les 100 millions d’euros de perte de marge », estime-t-il.
Parmi les autres sujets d’actualité, on citera le rapport de la cour des comptes, la problématique du Lévothyrox, et la pétition de la FSPF visant à défendre la pharmacie vétérinaire, qui compte à ce jour 2 501 signatures.