À fin septembre, le taux de substitution des génériques s’élève à 83,2 %, selon les chiffres communiqués par l’assurance-maladie aux syndicats de pharmaciens lors de la dernière commission paritaire nationale (CPN). Neuf départements sur dix ont dépassé les 80 %, a relevé Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), lors du Congrès national des pharmaciens de Reims.
Mais cela ne semble pas suffisant pour le directeur général de l’assurance-maladie, Nicolas Revel, qui, à ce même congrès, a expliqué qu’il entendait « remettre le taux de substitution dans une dynamique car celui-ci s’est stabilisé sur 2015 à 83 % », alors que l’objectif national est fixé à 85 %. Ce sera l’un des enjeux de la nouvelle ROSP générique dont les négociations commenceront le 5 novembre prochain. Pour Nicolas Revel, l’objectif est d’atteindre un taux de substitution de 85 %, « voire au-delà ».
Pour y parvenir, il compte aussi agir sur le levier de la prescription et auprès des assurés. Une campagne de communication grand public sera ainsi lancée en 2016, annonce le directeur général de l’assurance-maladie. L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) se montre pour sa part pessimiste. « Il nous semble impossible d’aller plus loin sans une ouverture du répertoire et la prise en compte de la mention "non substituable" dans le calcul du taux de substitution », estime le syndicat.
L’assurance-maladie veut redynamiser la substitution générique
Par
Publié le 20/10/2015
- 11 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 11 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendupharmacien.fr