OFFICIELLEMENT lancée sur le stand du « Quotidien » à l’occasion de l’édition 2015 de Pharmagora, la toute nouvelle version électronique du Dictionnaire de l’Académie de pharmacie fait ses premiers pas sur le Web. La refonte complète de l’édition papier, dont la première remonte à 1997 (Éditions Pariente), a été entreprise en 2010 sous la coordination du Pr Francis Puisieux, président de la commission du langage de l’Académie. Plus d’une centaine de rédacteurs représentant toutes les disciplines scientifiques et professionnelles, membres de l’Académie ou non, y ont collaboré. Cette nouvelle édition en ligne accueille quelque 22 000 définitions en permanence revisitées et, au besoin, réactualisées. Pour faciliter l’accès au plus grand nombre et limiter l’impact sur l’environnement, l’Académie a décidé de publier cette nouvelle édition sous forme électronique… et gratuite. Un choix assumé car, comme le résume son président, Jean-Luc Delmas : « Les mots sont des barrières si leurs sens ne sont pas partagés. »
Le dictionnaire rassemble l’ensemble des connaissances touchant le médicament et les autres produits de santé, les sciences physico-chimiques en rapport avec ces domaines, la biologie, la santé publique, l’environnement et la santé, la diététique, la nutrition, la cosmétologie et les symptômes majeurs des principales pathologies, bref, tout ce qui fait la richesse et la diversité du savoir pharmaceutique.
« Chaque entrée du dictionnaire correspond à un mot ou à un groupe de mots associés. Elle peut comporter, selon les disciplines concernées, plusieurs définitions. Parfois, des commentaires peuvent être ajoutés en italique », expliquent les auteurs qui ont souhaité mesurer l’accueil que faisaient les étudiants en pharmacie (ANEPF) au nouvel outil documentaire. Pour ce faire, ils ont mené une grande enquête auprès des futurs pharmaciens dont les résultats viennent d’être rendus publiques. Et leur jugement est sans appel, 83 % d’entre eux attribuent une note supérieure ou égale à 7 sur 10 au nouveau dictionnaire de l’Académie. Autre preuve que l’institution a su faire évoluer sa somme lexicologique dans le bon sens : 43 % des étudiants déclarent privilégier le travail sur documents au format électronique.