« RÉMUNÉRER le pharmacien selon la qualité du service rendu grâce à un honoraire de dispensation va dans le bon sens et nous continuerons dans la même ligne », a indiqué Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne, venu représenter le candidat du parti socialiste, François Hollande, lors du salon Pharmagora.
Gérard Bapt a souligné l’importance de la prévention dans le programme du PS. « Il faut mettre l’accent sur la médecine de premier recours », a-t-il martelé, tout en estimant que « le médecin généraliste doit en devenir un pivot ». Gérard Bapt a par ailleurs rendu hommage « aux pharmaciens qui ont participé au dépistage du diabète », une pathologie « qui coûte 1 milliard d’euros de plus par an ». Il a ensuite rappelé que le parti socialiste mettait l’accent sur « la définition de pôles de santé autour de bassins de vie ». La coordination des soins dans ces territoires serait confiée aux agences régionales de santé et le médecin généraliste en serait la porte d’entrée. « Il faut impliquer les pharmaciens dans la réforme de l’offre de soins de proximité. Actuellement, ils ne sont jamais consultés quand on parle de réforme d’organisation des soins », a-t-il déploré. Concernant le financement de la Sécurité sociale, l’objectif du PS est « un retour à l’équilibre en cinq ans, grâce à des actions sur les niches sociales, sur la CSG et sur la remise en cause de l’exonération des heures supplémentaires ». Enfin, Gérard Bapt a réaffirmé l’opposition du PS à la vente de médicament par internet ou en grande surface.