LORS DU 22e congrès du groupe PHR, à Marseille, Jacques Attali, économiste, écrivain et président de Planète Finance, est intervenu sur le thème : « la santé, investissement ou dépense ». Pour lui, « le monopole des pharmaciens disparaîtra s’ils ne sont pas capables de prouver qu’ils rendent un service réel et rémunéré comme tel. Il n’y a pas de monopole possible sans service public ». Comparant les pharmaciens aux libraires, il note que ces derniers « peuvent survivre s’ils font du conseil, ou s’ils organisent des rencontres avec les écrivains, par exemple ». De même, pour les pharmaciens « l’avenir se situe dans leur capacité à rendre un service de conseil dans toutes les dimensions de la vie », estime Jacques Attali. Il cite par exemple la prévention au niveau de l’alimentation ou la réduction du tabagisme. « Personne d’autre ne pourra remplir ce rôle à part les pharmaciens », assure-t-il. Pour cela, il pense que les pharmacies devraient prévoir une salle de soins et une salle réservée aux entretiens confidentiels. « À cette condition, le pharmacien pourrait devenir un acteur incontournable de réponse à l’urgence et d’orientation dans le système de soin », déclare l’économiste.
Selon Jacques Attali
Le service public, clé du monopole
Publié le 21/11/2013
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Jacques Attali : " pas de monopole sans service public »
Crédit photo : S TOUBON
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3048