Selon une enquête de Veolia Eau, près de 60 % des consommateurs s’estiment mal informés sur la qualité et les contrôles de l’eau de boisson. « Les plus crédibles pour en parler sont les professionnels de santé, devant les associations de patients et les collectivités », indique Pascale Ceccaldi, en charge de la communication. Les officinaux pourraient afficher les bulletins sanitaires sur l’eau et les commenter. Il y a à faire en terme de sensibilisation. « La population fait attention au gaspillage, mais c’est le rejet des eaux usées qui pose le plus de problèmes, avec notamment la présence de solvants et de peintures », souligne la représentante de Veolia Eau. Les officinaux ont également un rôle d’alerte. « Les autorités relèvent la hausse de la consommation de médicaments antidiarrhéiques, qui peut signer une contamination microbiologique », explique le Pr Philippe Hartemann. Pour Pascale Ceccaldi, il faudrait développer un partenariat avec les pharmaciens, appelés à signaler une augmentation anormale des cas de diarrhées. « En un quart d’heure, on peut prévenir 10 000 personnes sur les mesures de précaution à prendre », évalue la responsable de Veolia Eau.
Quelle implication possible pour les officinaux ?
Publié le 14/10/2010
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2781