L’image de l’officine a positivement évolué auprès des patients qui considèrent davantage le pharmacien comme un acteur de santé publique. Le dépistage des mélanomes par les pharmaciens norvégiens a permis, par exemple, de « diagnostiquer 60 cancers et de sauver 25 vies ». Un bilan qui tient aussi à la prise en charge de nouveaux patients par les pharmaciens. « En Grande-Bretagne, où les pharmaciens d’officine peuvent injecter le vaccin contre la grippe, 19 % des patients n’auraient pas été vaccinés s’ils n’avaient pas pu aller dans une officine et 99 % des patients ont déclaré la qualité du service en pharmacie comme excellente », indique ainsi Guillaume Nebout (Alliance Boots).
Si l’intérêt de ces nouveaux services est incontestable, ils ne représentent pas pour autant un nouveau modèle économique pour l’officine. D’autant que les entretiens qui sont proposés par les pharmaciens français sont rémunérés bien en deçà des 100 € alloués en Grande-Bretagne ou des 130 € en Belgique.