Le pneumologue Bertrand Dautzenberg souhaite mettre un terme aux polémiques sur l’e-cigarette, certifiant que les liquides régulièrement mis en cause sont étroitement contrôlés par des normes européennes.
L’e-cigarette vient d’être blanchie au cours d’un congrès qui lui était consacré à La Rochelle, les 1er et 2 décembre. En tout cas, en ce qui concerne les suspicions liées aux liquides, accusés de causer des cancers de la bouche et d’autres inflammations. « Maintenant, on sait parfaitement ce qu'il y a dans les liquides. Ils sont tous déclarés au niveau européen. Tous ceux qui disent qu'on ne sait pas ce qu'il y a dedans, sont des menteurs », affirme le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue, et président de ce congrès « 100 % indépendant ».
Il n’en admet pas moins qu’un important travail de normalisation reste à fournir. Notamment en ce qui concerne les études sur la cigarette électronique. Cependant, « on a depuis cet été les normes AFNOR qui disent comment régler la machine pour avoir des études qui soient comparables, alors que certaines sont en dehors de la réalité », poursuit-il.
Pour autant, l’expert affirme sans aucun doute que la cigarette électronique est « infiniment moins nocive » qu'une cigarette de tabac : « Dans l’e-cigarette, il y a zéro particule, alors qu'une cigarette, c'est un milliard de particules. Il y a zéro monoxyde de carbone, alors qu'une cigarette apporte à peu près 10 milligrammes de monoxyde de carbone. Il y a zéro cancérogène dans l’e-cigarette… ». Il reconnaît cependant que « le mieux reste de ne rien inhaler du tout ».
Avec AFP