Moi, je dis que, pour être candidat à la présidence de la République, il faut être beau, ou belle. Emmanuel Macron n'est pas parfait mais il présente bien. Pas très grand, luttant (déjà) contre la calvitie, mais frais comme un gardon, un regard intelligent et profond, mince et vêtu par le meilleur tailleur. Ses rivaux actuels ou à venir doivent en tenir compte. Ce ne sont pas tous des géants comme de Gaulle, Giscard ou Chirac. On ne saurait accepter la candidature de Gérard Larcher, président du Sénat, sans exiger de lui au préalable qu'il fasse un régime drastique. Bruno Retailleau n'en a pas besoin, il est sec comme un sarment de vigne, tiré à quatre épingles, mais en même temps très péremptoire. Xavier Bertrand devrait remettre sa cravate et Valérie Pécresse se maquiller discrètement. À gauche, visiblement, Julie Gayet a autorisé la fin de la diète que Valérie Trierweiler avait imposée à François Hollande, Benoît Hamon n'a jamais séduit que Martine Aubry, qui l'a jugé beau gosse, et Olivier Faure, le pauvre, manque de charisme. Yannick Jadot a de l'allure, mais pas celle d'un président et Julien Bayou, avec sa tête-de-loup, n'a aucune chance. Jean-Luc Mélenchon ne manque pas de panache dans le genre outrancier et Marine Le Pen n'est pas mon type de femme. Je vote pour April Benayoum, Miss Provence, même si elle n'est pas candidate.
Humeur
Un beau candidat
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Publié le 15/01/2021
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien