L'eau ionisée (Advanced Water S-100) est une eau ultra-filtrée, reminéralisée et restructurée par le biais d’un procédé électrolytique générant des structures moléculaires avec des charges ioniques négatives (OH —).
Cette eau ionisée biocompatible se distingue des autres eaux alcalines par une minéralisation unique dotée d'un fort pouvoir réducteur et d'une stabilité semi-permanente. De par sa forte concentration en ions OH —, elle entraîne un phénomène d’ionisation de surface une fois en contact avec la peau ou les muqueuses. La surface reste polarisée et prévient activement toute nouvelle formation de particules étrangères. Le pouvoir réducteur élevé et la basicité de cette eau sont les éléments clés du mécanisme d’action antimicrobien et antiviral. Le couple basicité/ions OH — permet la réduction de la quantité d’agents infectieux dans les fosses nasales par désactivation et élimination. La membrane des bactéries de type Gram — est dissoute par force ionique ce qui mène à la destruction rapide du noyau de la cellule, éliminant ainsi toute chance de recontamination. Les bactéries de type Gram + sont, elles, rapidement délogées puis éliminées par force de répulsion (polarité identique). Quant aux virus enveloppés (dont H1N1 et coronavirus), ils sont éliminés par délogement et fragilisation de l’enveloppe virale.
L'évaluation clinique réalisée dans le cadre du marquage CE du dispositif conclut que cette solution administrée par spray dans les fosses nasales permet, via une action mécanique liée au nettoyage et aux propriétés physicochimiques de cette solution, de déloger les agents infectieux situés dans les fosses nasales et de faciliter leur évacuation.
Efficacité, biocompatibilité et sécurité
À ce jour, le Laboratoire Analytice a démontré l’activité de l’eau ionisée pure sur tous les virus enveloppés (y compris ceux de type H1N1 et coronavirus) ainsi que sur norovirus, adénovirus et rotavirus (virus non enveloppés). Son efficacité est obtenue après 15 minutes de contact. Étudiée sur le SARS-CoV-2 seul (plus fragile que les autres virus enveloppés), son efficacité est obtenue après seulement 1 minute de contact. Les tests menés sur le spray nasal par le Pr Bernard La Scola à l’IHU de Marseille confirment son activité sur le SARS-CoV-2. Ces essais démontrent qu’après un temps de contact de 30 secondes, le spray diminue la charge virale de 2.16 log et de plus de 4 log après un temps de contact de 2 minutes. Cette réduction en 30 secondes, représentative de l’utilisation réelle du spray nasal, correspond à une élimination de plus de 99 % du virus.
Malgré sa forte basicité, cette eau ionisée est biocompatible et bien tolérée pour différentes applications chez l’homme. Plusieurs études cliniques ont démontré l'innocuité de l’eau ionisée pure (100 %) après application sur la peau (plis du coude) et dans le dos avec des patchs tests. Une autre étude réalisée avec l’eau ionisée diluée à 30 % a mis en évidence sa très bonne tolérance oculaire, cutanée et labiale, sur 22 sujets pendant 21 jours. Les mesures de PIE (Perte Insensible en Eau) réalisées après application et au cours du temps montrent une diminution de la PIE, ce qui traduit une amélioration significative de la fonction barrière et le maintien de l’intégrité de la peau.
Ce spray nasal, dispositif médical de classe I, disposera d'un marquage CE d'ici à la mi-février pour sa commercialisation en Europe.
D'après une visioconférence du groupe P & B.