Je m'apprête à prendre des vacances prodigieuses dans un confinement interminable moins causé par la pandémie que par l'interdiction de voyager vers certaines destinations auxquelles je suis habitué et pour lesquelles je ne vois pas d'alternative. Je suis un peu jaloux de ceux qui prendront leurs vacances en France pendant que je serai livré à une méditation forcée. C'est d'autant plus frustrant que ma routine, lecture et écriture, commence à me lasser, moi qui suis resté stoïque pendant le confinement lequel, certes, a alimenté mes chroniques mais, disons-le franchement, est resté un monosujet. Donc, je serai, pendant l'été, un journaliste qui n'écrit pas pour des lecteurs. De toute façon, ils ne sont pas là pour me lire, d'autant que le Quotidien du Pharmacien, ce journal si bouillonnant d'idées, ne paraît pas pendant quelques semaines d'été. Cependant, une chose est sûre : le virus continuera de nous menacer, de sorte qu'il fera encore parler de lui à la rentrée. C'est tout juste si je ne vous demande pas de me pardonner l'inévitable chronique encore consacrée au virus, privée de tout virage philosophique et susceptible de me faire virer.
Humeur
Vive les vacances !
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Publié le 03/07/2020
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien