En cas de traitement chronique, l’idéal est de programmer la grossesse afin de permettre une éventuelle adaptation de la thérapeutique (passer à l’insuline par exemple dans le cas du diabète du type 2). Cela sous-entend donc un conseil préconceptionnel.
Peu de traitements contre-indiquent une grossesse. Un grand principe est de ne pas supprimer un médicament utile sans le remplacer.
Le plus souvent, il s’agit d’ajustements : choix du médicament réputé le plus sûr, en adaptant la posologie au cas par cas.
Cela sera aussi l’occasion de rappeler l’importance d’une prise d’acide folique ou vitamine B9 (les apports recommandés sont de 0,4 mg/j durant la grossesse) avant même la conception – en commençant si possible 4 semaines avant – dans le but de prévenir des anomalies embryonnaires de fermeture du tube neural (spina-bifida), et d’informer sur les autres facteurs de risque (alcool, tabac, âge…).
Chez une femme en âge de procréer, dans le cas où toute grossesse est formellement déconseillée, des tests de grossesses itératifs doivent être réalisés et une contraception efficace doit obligatoirement être instaurée ; à poursuivre souvent un certain temps après l’arrêt du traitement.
En pratique
Publié le 02/04/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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