Davantage que par la réorganisation entamée lors de son rachat il y a deux ans par le grossiste américain AmerisourceBergen, Alliance Healthcare justifie la suppression de 5 sites sur 45 par des impératifs économiques liés à l'inflation. « Ces regroupements de sites s’inscrivent dans une logique industrielle d’optimisation des coûts logistiques afin de réduire les impacts liés aux conséquences de l’inflation sur notre activité », déclare le grossiste-répartiteur.
Le répartiteur promet l'absence de rupture d'approvisionnement
Mais à Angoulême, Auxerre, Niort, Auray et à Morlaàs, dans la zone industrielle de Berlanne, près de Pau, l'inquiétude grandit parmi la centaine de salariés concernés. Et même au-delà, au sein des quelque 2 000 salariés d'Alliance Healthcare en France. Dans les Pyrénées-Atlantiques, l’intersyndicale (CGT, CFDT, CFE/CGC, FO) a dénoncé dans un communiqué « une politique de destruction d’emplois » et déploré le manque de mesures de reclassement pour les salariés, dont certains ont plus de 30 ans d’ancienneté. Alliance Healthcare affirme cependant que « tout sera mis en œuvre pour reclasser en interne les salariés qui pourraient être mobiles sur un autre site, avec des mesures d’accompagnement qui sont en cours de négociation avec les partenaires sociaux ». Le grossiste-répartiteur tient à rassurer les pharmaciens des régions concernées. « Nos clients continuent à être servis de la même manière par l’ensemble de nos établissements. » De même, Alliance Healthcare promet que la future concentration des activités sur d'autres sites n'affectera en rien les conditions d'approvisionnement des officines.
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