L’Académie nationale de pharmacie demande de restaurer le droit de substitution biosimilaire du pharmacien tel que voté en 2014 – et abrogé en 2020 sans qu’il n’ait pu être mis en pratique – autorisant la substitution au seul stade de l’initiation de traitement. L’instance demande également d’instaurer un droit pour le médecin de prescrire les médicaments biologiques sous leur dénomination commune internationale (DCI), « à la condition de la notification obligatoire par le pharmacien de la marque commerciale du premier produit dispensé au patient ». Cela permettrait ainsi de garantir la continuité de traitement sous la première marque commerciale dispensée, que ce soit un médicament d’origine ou un biosimilaire, « sauf si des circonstances cliniques ou logistiques imposent un changement sous surveillance médicopharmaceutique ». Elle estime en effet « qu’en l’état des connaissances et des opinions », il n’est pas souhaitable « d’exposer un patient à l’alternance de sources biologiques différentes sans nécessité constatée par le médecin et par le pharmacien ».
Biosimilaire
Appel au droit de substitution
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Publié le 29/06/2021
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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