L'année 2021 aura été « hors norme » en matière de collecte et de traitement des déchets d'activités de soins à risque infectieux, comme le confirment les chiffres révélés par DASTRI.
Dans son dernier rapport d'activité, l'éco-organisme fait le bilan d'une année 2021 qui aura donc été exceptionnelle en bien des points. Premièrement, en ce qui concerne les DASRI perforants, avec une augmentation des volumes collectés de 60 % par rapport à l'année 2020. En tout, 1 298 tonnes de déchets ont été récupérées en 2021 (contre 809 en 2020) si l’on prend en compte ceux issus des tests et vaccins Covid-19, dont la collecte avait été confiée à DASTRI par les pouvoirs publics. À eux seuls, les déchets Covid ont représenté un tiers du total collecté l'an dernier. En 2021, 4,4 millions de boîtes à aiguilles DASTRI ont été distribuées aux pharmacies, un chiffre là encore en progression (+35 %) par rapport à 2020.
Malgré un contexte sanitaire compliqué, le taux de collecte des déchets patients, lui, est resté stable par rapport à 2020 (82 %). Des disparités sont toutefois constatées selon les régions. Alors que le taux de collecte progresse en Corse, en Outre-Mer et dans les Hauts-de-France, il se dégrade en Île-de-France (où le taux repasse sous la barre des 60 %) ainsi qu’en Auvergne-Rhône-Alpes et en PACA.
À ce jour, 18 827 officines (90 % du réseau) sont points de collecte DASTRI. Alors que la loi anti-gaspillage pour l’économie circulaire (dite loi AGEC) impose à toutes les pharmacies de collecter les DASRI perforants des patients en auto-traitement, 1 791 pharmacies ne répondaient donc pas encore à cette obligation au 30 avril 2022.
Année charnière pour DASTRI, 2021 aura aussi été marquée par l'obtention d'un nouvel agrément, le 28 décembre, qui autorise l'éco-organisme à prendre en charge les nouveaux équipements électriques et électroniques associés à des dispositifs médicaux perforants (DASRIe). Le premier cycle de collecte de ces déchets doit commencer cet été.
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