Depuis une semaine, la multiplication des chenilles processionnaires dans la région Grand Est provoque une flambée de réactions urticantes. Pharmacies et médecins sont pris d'assaut par les habitants en quête de soulagement.
Cela ressemble à des piqûres de moustique ou d'aoûtat… sauf qu'il y en a beaucoup plus. Depuis quelques jours, dans le Grand Est, les personnes touchées racontent toutes la même histoire. Exhibant leur bras ou leur torse au comptoir des officines de Soissons, Charleville-Mézières ou de Nancy, les patients s'inquiètent de ces soudaines et massives éruptions de boutons rouges accompagnées de démangeaisons. Et dans la presse locale (« L'Ardennais », « L'Est Républicain »), les témoignages de pharmaciens se ressemblent. En quelques jours, voire parfois quelques heures, les officines sont à court de crèmes apaisantes, antihistaminiques ou à l'hydrocortisone. En cause ? Les poils urticants libérés par le corps des chenilles processionnaires en pleine nidification après les fortes chaleurs des premiers jours de juin. Les poils emportés par le vent provoquent une urticaire, mais aussi parfois des gênes respiratoires jusqu'au bronchospasme. Le plus généralement, les boutons disparaissent au bout de 10 à 15 jours.
Pour limiter les atteintes, il est conseillé de ne pas laisser son linge sécher au grand air et de couvrir, autant que possible, ses bras et jambes. À en croire les spécialistes, l'invasion de chenilles processionnaires dans la région Grand Est, et peut-être au-delà, n'en serait qu'à ses débuts. De quoi laisser aux officines le temps de recharger leurs stocks de crèmes apaisantes…
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires
Auvergne-Rhône-Alpes
Expérimentation sur les entretiens vaccination