La Haute Autorité de santé (HAS) ne recommande toujours pas, à ce stade, la dose de rappel contre le Covid-19 chez l’ensemble des 12-17 ans. En revanche, en sus de préconiser un booster chez les adolescents fragiles, elle étend cette recommandation aux 12-17 ans vivant dans l’entourage de personnes immunodéprimées ou de personnes vulnérables non-vaccinées.
La stratégie du cocooning se poursuit. Dans un avis publié vendredi, la Haute Autorité de santé (HAS) recommande désormais un rappel vaccinal contre le Covid-19 aux adolescents vivant « dans l’entourage de personnes immunodéprimées ou de personnes vulnérables qui ne seraient pas vaccinées ».
Cette recommandation s’ajoute à celle émise dans son précédent avis du 23 décembre, d’administrer une dose de rappel aux 12-17 ans « souffrant d’immunodéficience (pathologique et induite par les médicaments) et porteurs d’une des comorbidités identifiées préalablement comme à risque de développer une forme grave de la maladie ». Cet avis du 23 décembre a, par ailleurs, réduit l'écart à respecter entre schéma initial et dose de rappel à trois mois.
La HAS ajoute que, « sur la base d’une appréciation du rapport bénéfice-risque individuel », les médecins spécialistes d’organes et maladies rares peuvent également proposer, au cas par cas, « l’administration d’une dose de rappel aux adolescents jugés particulièrement vulnérables et pour lesquels les risques liés au Covid-19 apparaissent majeurs, en particulier dans le contexte du variant Omicron ».
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