Comme prévu, le Beyfortus (nirsevimab) sera disponible en cette mi-septembre à l'officine. Dès vendredi, les pharmaciens munis d'ordonnance pourront passer commande de cet anticorps monoclonal, traitement préventif des bronchiolites à VRS chez tous les nourrissons sans facteur de risque de forme grave.
Dès cet après-midi, les responsables de la profession suivront la présentation du portail de commandes en Beyfortus (nirsevimab). En effet, comme l'a indiqué ce matin Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), cet anticorps monoclonal indiqué chez tous les nourrissons sans facteur de risque de forme grave de bronchiolite, vivant leur première saison d’exposition au virus respiratoire syncytial (VRS), pourra être commandé sur le portail dès vendredi par tout officinal détenant une prescription. « Le stock de produits est conservé par le fabricant, le Laboratoire Sanofi, mais chaque commande d'un pharmacien déclenche un transfert dans le stock de Santé publique France », explique Philippe Besset.
Le produit sera livré à l'officine deux ou trois jours ouvrés plus tard, en l'occurrence, mardi ou mercredi prochain. Les commandes de cet injectable se feront ensuite au fil de l'eau. Selon la FSPF, des opérations sont en cours sur les logiciels métier afin d'effectuer les mises à jour selon les modalités de délivrance de ce produit muni d'un code CIP.
En ce qui concerne la rémunération du pharmacien, le tarif proposé par la direction de la Sécurité sociale (DSS) avait soulevé le tollé de la profession au début du mois. Après plusieurs concertations avec différentes instances, dont l'assurance-maladie puis le cabinet du ministre de la Santé, une rémunération officinale d'environ 6,50 euros aurait été arrêtée. Soit 1 euro d'honoraire à la boîte HD, 0,50 euro d'honoraire à l'ordonnance HDR, 1,55 euro d'honoraire en fonction de l'âge HDA, ainsi qu'un HDE (médicament spécifique) de 3,50 euros, comme le détaille le syndicat.
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