Moins de titulaires ont rempli leur obligation de formation en 2017, conséquence directe de l’obligation de DPC qui est passée d'annuelle à triennale. Parmi les thèmes les plus demandés le cancer arrive en tête.
11 720 pharmaciens titulaires se sont inscrits à une ou plusieurs actions DPC en 2017. Ils se sont donc moins formés qu’en 2016, année durant laquelle ils étaient 16 140 à répondre à leur obligation de formation. La diminution se fait également ressentir sur le volume de formations réalisées : en 2017, les titulaires ont réalisé 13 618 actions de formation (soit 1,16 action par personne), contre 19 589 inscriptions recensées en 2016 (soit 1,21 action par pharmacien).
L’infléchissement de la formation chez les titulaires s’explique par le passage de l’obligation de DPC, au 1er janvier 2017, d’une fois par an à une fois tous les trois ans. La baisse touche également les pharmaciens adjoints.
Quel type de formation choisissent les titulaires ? Le bilan de l'Agence nationale du DPC montre qu'ils plébiscitent les formations mixtes (43,4 %), loin devant les formations seulement en non-présentiel (28,7 %) et en présentiel (27,9 %). Dans le top 5 des thèmes les plus demandés, on retrouve les soins de support en oncologie médicale, l’accompagnement du patient atteint de cancer à l’officine, la prise en charge des troubles digestifs à l’officine, le conseil en dermatologie, et la vaccination antigrippale en pratique, proposée dans les régions concernées par l’expérimentation de vaccination en pharmacie. Viennent ensuite le suivi à l’officine des patients hypertendus, des patients atteints de dermatite atopique, d’athérosclérose, la gestion de l’urgence à l’officine, et le suivi à l’officine des patients diabétiques de type 2.
Quant aux formations pour 2018, « les modalités des formats de prise en charge seront identiques », avance l’Agence nationale du DPC. Une évolution est toutefois à noter : « Les pharmaciens pourront suivre chacun 14 heures d’actions de DPC par an et percevoir une prise en charge (47,14 euros par heure) quel que soit le format de l’action (présentiel ou non présentiel), dans la limite de l’enveloppe en vigueur. » Rappelons qu’en 2017 le format en non-présentiel était limité à 7 heures de prise en charge.
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