Après une grande enquête en ligne auprès des étudiants de 4e, 5e et 6e année de pharmacie, l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) dévoile la grande hétérogénéité des modalités de passage du certificat de synthèse pharmaceutique (CSP) entre les différentes facultés.
Créé par la dernière réforme des études pharmaceutiques, le CSP doit être validé pour accéder au 3e cycle du cursus. Les textes fixant les modalités de l'examen laissent une certaine liberté aux facultés, ce qui entraîne des disparités au niveau national. L'état des lieux dressé par l'ANEPF est explicite : le CSP peut, selon la faculté, être un examen oral, écrit, et parfois même les deux. En conséquence, la difficulté de l'examen est variable, certaines facultés affichant un taux de validation de près de 90 % quand d'autres plafonnent à 60 %. « C'est un examen national. À ce titre, il nous semble essentiel de le rendre plus homogène pour l'équité des chances des étudiants », explique Arthur Piraux, vice-président de l'ANEPF chargé de l'enseignement supérieur.
L'association va aborder le sujet avec la Conférence des doyens et proposer « une harmonisation des modalités de passage du CSP par un oral, avec un déroulement type : 15 à 20 minutes de préparation laissées à l'étudiant après remise du sujet, qui devrait accéder à différents outils tels que le Vidal ou le Dorosz, et qui sera ensuite face à un jury pluridisciplinaire ». L'ANEPF demande également une meilleure communication sur cet examen auprès des étudiants, certains d'entre eux découvrant l'existence de ce CSP en 4e année. Des modifications qui sont espérées pour la rentrée 2017.
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