Un texte paru ce jour au « Journal officiel » arrête les conditions des épreuves de différents examens, dont le brevet d’études professionnelles. Mais alors que seule est prévue la prise en compte du contrôle continu, la fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) maintient sa revendication pour que l’avis du maître de stage intervienne dans la notation finale.
À situation exceptionnelle, conditions exceptionnelles. C'est ainsi que l'arrêté du 3 juin 2020 paru ce jour au « Journal officiel » adapte pour la session 2020 les épreuves de différents examens, dont le baccalauréat et le brevet professionnel, et ne retient que le contrôle en cours de formation et le contrôle ponctuel.
Crise sanitaire oblige, le texte ne fait pas mention d’épreuves pratiques, notamment pour le brevet professionnel de préparateurs en pharmacie. Pas trace non plus de la notation par le maître de stage, comme l'avait revendiqué la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Le syndicat, qui en avait fait la demande auprès de la DGOS et du ministère de l’Éducation, ne lâche cependant pas l’affaire. « Nous attendons une note de service qui devrait être communiquée via les inspecteurs de l’éducation aux centres de formation des apprentis. Nous espérons qu’elle tiendra compte de nos suggestions, notamment sur l’importance de la remontée d’informations des maîtres de stage », déclare Philippe Denry, vice-président de la FSPF.
Il rappelle que pour pallier l’absence de TP et d’épreuves de commentaires d’ordonnances, son syndicat avait tenu à ce que l’avis des maîtres de stage soit pris en compte. Une grille de notation avait été communiquée par la branche aux pouvoirs publics. Selon Philippe Denry, il s’agit d’une condition incontournable pour un BP 2020 de qualité. « La DGOS avait compris notre demande qui est tout à fait légitime. N’oublions pas, rappelle-t-il, qu’il s’agit d’une profession réglementée, inscrite au Code de la santé publique. »
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