À l'occasion de la Journée mondiale sur la santé mentale, l'association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) lance une enquête pour mesurer le bien-être des étudiants de la filière.
La Journée mondiale de la santé mentale s'est tenue le 10 octobre, à l'initiative de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette année, c'est au thème du suicide que la journée a été dédiée, alors qu'une personne met fin à ses jours toutes les 40 secondes dans le monde.
Confrontés au stress intense de la première année (PACES), une part importante d'étudiants en santé souffrent de problèmes psychologiques, comme l'avait souligné une étude menée par l'ANEPF en 2018. Les mots « solitude, dépression et anxiété » étaient le plus souvent cités par les jeunes interrogés sur leur ressenti lors de la première année d'études en santé. Une autre évaluation, menée par l'association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) révélait que 27 % des étudiants en médecine étaient dépressifs et qu'un jeune médecin sur cinq avait des pensées suicidaires.
À l'occasion de cette Journée mondiale de la santé mentale, l'ANEPF a mis au point un questionnaire pour en savoir plus sur le bien-être des futurs pharmaciens. Il propose aux étudiants de définir « leur état psychologique actuel », leur demande « en quelle mesure un éventuel épisode dépressif a pu nuire à leurs études » ou encore si « leur temps de sommeil a été suffisant au cours des derniers mois. » L'enquête restera ouverte jusqu'au 24 octobre et doit permettre de trouver des pistes pour améliorer les conditions de vie des étudiants.
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