UNE TRÈS LARGE majorité de Français (70 %) en sont sûrs, le déficit de la Sécurité sociale est essentiellement dû à des abus et des fraudes en tout genre, selon un sondage réalisé par OpinionWay pour « Le Figaro »-Weber Shandwick*. Ce sentiment dépasse largement la mauvaise organisation du système de soins (48 %), le système de négociation du prix des médicaments (47 %), la CMU (39 %) et le vieillissement de la population (36 %). Paradoxalement, d’autres items pourtant décisifs arrivent loin derrière, comme l’augmentation des ALD et des maladies chroniques (24 %), les progrès médicaux et technologiques (21 %), ou encore l’offre de soins toujours croissante (13 %). Pour réduire le déficit, les Français interrogés préconisent avant tout le développement de la chirurgie ambulatoire (69 %), l’hospitalisation à domicile (56 %) et le recours systématique aux génériques (53 %). Pour une très forte majorité (78 %), il est important de s’attaquer au déficit de la Sécurité sociale, d’abord pour alléger le fardeau des générations futures (43 %), ensuite pour éviter sa privatisation (21 %).
Déficit de la Sécurité sociale
La faute à la fraude, selon les Français
Publié le 28/11/2013
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*Sondage réalisé entre le 13 et 14 novembre auprès d’un échantillon national représentatif de 1 003 individus de 18 ans et plus (méthode des quotas).
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3050
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