Le 17 février dernier, la justice annulait l’arbitrage en vertu duquel Bernard Tapie avait reçu 405 millions d’euros de l’État, dans le cadre de l’affaire de la vente d’Adidas. M. Tapie n’est pas effondré pour autant. Il a engagé un nouvel avocat qui estime que son client a été grugé d’un milliard, et il va les réclamer au Crédit lyonnais. Je ne suis pas sûr que, cette fois, M. Tapie réussira à faire rendre gorge à ceux qu’il considère comme ses débiteurs, mais si l’on se souvient que l’affaire remonte à 1993, on peut estimer qu’il faudra une bonne vingtaine d’années aux juges pour rendre une décision. Je ne sais pas non plus si l’homme d’affaires a rendu tout ou partie des 405 millions, mais il a réparti les sommes dans des investissements divers, probablement irrécupérables, et, pour le moment, son niveau de vie ne semble pas en souffrir. M. Tapie n’est donc ni pauvre ni sans emploi : il a trouvé un job à plein temps en contrat à durée indéterminée, celui de plaideur.
HUMEUR
Le prix de Tapie
Publié le 16/07/2015
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
RICHARD LISCIA
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3195
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires
Auvergne-Rhône-Alpes
Expérimentation sur les entretiens vaccination