Les sénateurs ont adopté le texte de la loi Rist en première lecture le 14 février. Avec un ajout particulièrement important pour la profession : permettre aux préparateurs en pharmacie d’injecter tous les vaccins dont l’administration est autorisée en officine.
À l'officine, la nouvelle mouture de la loi Rist modifiée et adoptée par le Sénat ce mardi 14 février apporte un changement fondamental : la pérennisation de la possibilité donnée aux préparateurs en pharmacie d’injecter les vaccins dont l’administration est autorisée en officine. Toutefois, les députés et les sénateurs doivent encore s’accorder sur un texte commun en commission mixte paritaire afin de confirmer définitivement les mesures de cette loi.
Le droit d'injecter les vaccins par les préparateurs a été accordé exceptionnellement lors de la crise sanitaire du Covid-19, avant d'être étendu à la grippe avec l'arrêté du 3 novembre 2021. Actuellement, les préparateurs sont encore habilités à vacciner, tant que la pandémie perdurera. Une échéance vague, puisque tout le monde ignore quand sa fin sera décrétée.
La profession et les syndicats ont donc réclamé sa pérennisation, rappelant à quel point la participation des préparateurs a été indispensable à la bonne tenue des campagnes de vaccination successives. Un enjeu d'autant plus déterminant dans le contexte d'extension des compétences vaccinales des pharmaciens*.
D'autres missions pour le pharmacien sont également inscrites dans la loi Rist, notamment le renouvellement des ordonnances de traitements chroniques pour une durée maximale de 3 mois (par délivrance d’un mois) contre un mois actuellement.
Prometteuse pour les pharmaciens, la loi Rist est néanmoins décriée par les médecins, qui dénoncent un « démantèlement de la médecine ». Hier, ils étaient entre 4 500 (selon la police) et 10 000 (selon les organisateurs) à manifester contre cette loi tout en réclamant une hausse du tarif des consultations.
* Grippe, diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, papillomavirus humains, hépatite A, hépatite B, méningocoque ABCYW, pneumocoque, rage
À Garges-lès-Gonesse
Un homme poignardé déposé devant une pharmacie
Lutte contre les fraudes
Davantage de contrôles par l’assurance-maladie ?
A la Une
En cas d’angine, plus besoin de faire un TDR ?
Contraception et prévention des IST
Manix classic : une nouvelle gamme de préservatifs remboursés