Alors que la barre des 500 000 personnes vaccinées en officine a été franchie la semaine dernière, l'Union nationale des pharmacies de France (UNPF) veut accélérer. Pour le syndicat, ce nombre pourrait être atteint quotidiennement si l'on « s'appuyait vraiment sur les pharmaciens ».
Entre le 5 mars, date à laquelle les pharmaciens ont commencé à vacciner contre le Covid, et aujourd'hui, ce sont même 750 000 patients qui sont venus en pharmacie pour recevoir une dose de vaccin selon les chiffres de GERS Data. Pour Christophe Le Gall, président de l'UNPF, il est désormais urgent de donner plus de moyens au réseau officinal pour que ce dernier participe encore plus activement à la campagne en cours. « Ne pas permettre aux pharmaciens de vacciner à hauteur de leurs capacités, c’est se priver d’une des meilleures chances de succès pour la campagne vaccinale. C’est également rater une opportunité de lien social, à l’heure où toute la société souffre de la distanciation et des restrictions imposées par la pandémie », estime Christophe Le Gall. Le président de l'UNPF aimerait que les pouvoirs publics s'appuient davantage sur les pharmacies que sur les vaccinodromes qui étaient encore présentés comme « la pire des solutions » il y a quelques mois. « Plutôt que de tout miser sur les vaccinodromes, il (serait) plus efficace de s’appuyer sur le réseau de professionnels de santé de ville, en particulier le maillage de proximité que forment les pharmacies y compris en zones rurales », souligne-t-il.
Pour permettre aux pharmacies de vacciner encore davantage, il faudrait qu'elles reçoivent davantage de doses et qu'elles puissent administrer tous les vaccins disponibles à ce jour et notamment ceux à ARNm, plaide le président de l'UNPF, reprenant une demande déjà exprimée par les autres syndicats représentant la profession. « Nous appelons tous les professionnels de santé de proximité à se mobiliser pour lever les réticences encore trop présentes chez nos concitoyens à l’égard de certains vaccins. Attendre pour choisir tel vaccin plutôt qu’un autre, c’est prendre le risque de retarder l’immunité collective », affirme enfin Christophe Le Gall.
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