Le prix de vente des masques chirurgicaux et des solutions hydroalcooliques (SHA) sera encadré jusqu'au 10 juillet, suite à la publication d'un nouveau décret ce 22 mai.
L'encadrement du prix de vente des masques chirurgicaux à usage unique aurait dû prendre fin ce samedi, comme le prévoyait le décret paru le 2 mai au « Journal officiel ». La mesure a finalement été prolongée jusqu'au 10 juillet, date à laquelle doit s'achever l'état d'urgence sanitaire. Le prix maximal des masques chirurgicaux non réutilisables est donc toujours fixé à 95 centimes l’unité pour ceux vendus au détail et à 80 centimes pour ceux vendus en gros, quels que soient leur provenance et leur canal de vente. Cette disposition ne concerne évidemment pas les masques grand public en tissu, autorisés à la vente en officine depuis le 27 avril.
L'encadrement du prix des solutions hydroalcooliques, qui devait initialement s'arrêter le 31 mai, est également valable jusqu'au 10 juillet. Ce nouveau décret prolonge en effet la mesure jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire, avec des plafonnements ajustés, limitant à 2,64 euros le prix d'un flacon de 100 ml (contre un maximum de 3 euros précédemment). Les flacons de 50 ml sont eux plafonnés à 1,76 euro le flacon et ceux de 300 ml à 4,40 euros.
En parallèle, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) poursuivra ses contrôles « pour vérifier la qualité des masques et faire des relevés de prix », a précisé la secrétaire d'État à l'Économie, Agnès Pannier-Runacher (voir notre article « abonné »).
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