Les mesures dérogatoires liées à la lutte contre le Covid, en vigueur à l'officine, sont maintenues puisqu'elles n'entrent pas dans le cadre de l'état d’urgence sanitaire qui prendra fin dimanche 31 juillet.
Députés et sénateurs ont adopté mardi la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie. Tous les dispositifs sont supprimés sauf SI-DEP et Contact Covid qui sont prolongés jusqu’à fin juin 2023 pour l’un et fin janvier pour l’autre.
Cependant qu’en est-il des mesures dérogatoires telles que la délivrance de vaccins, de tests et de masques, la réalisation des tests ou encore la vaccination par les pharmaciens et les préparateurs ? Les syndicats de la profession n’ont pas manqué d’interroger le ministère sur l’avenir de ces mesures exceptionnelles prise pendant la pandémie pour lutter contre la propagation du Covid-19. « Bien que nous soyons à ce jour dans l’attente d’une réponse détaillée et définitive, le ministère nous a indiqué que ces mesures restaient applicables jusqu’au 31 décembre », informe la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). L'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) souligne quant à elle qu'aucune confirmation de date n'a été délivrée par les autorités. « La seule échéance dont nous disposons actuellement est le 30 septembre, date à laquelle prendront fin les dispositions relatives à l'ouverture des pharmacies le dimanche uniquement pour la vaccination, le dépistage et la délivrance d'antalgiques», précise Bénédicte Bertholom, directrice générale de l'USPO.
En effet, un arrêté du 28 juin 2022 est venu modifié l'arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire, et a ainsi prolongé jusqu'au 30 septembre des dispositions qui devaient initialement prendre fin le 30 juin.
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