Les représentants de la profession se sont réunis une nouvelle fois hier au siège de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Au programme des discussions, la place de l’officine dans l’élection présidentielle, la réforme des études pharmaceutiques, le réseau, les achats et la nouvelle convention avec l’assurance maladie.
Depuis plusieurs mois, la profession a pris l’habitude de se réunir au grand complet, ou presque. Autour de la table des discussions, on trouve régulièrement des représentants des syndicats (FSPF et USPO*), des groupements (Federgy, UDGPO, CNGPO), de l’Ordre, de l’Association de pharmacie rurale (APR) et des étudiants en pharmacie (ANEPF). Cet été, ils ont ainsi rédigé un « Manifeste pour la pharmacie française » (voir notre article « abonné » sur le sujet) et lancé la Grande consultation auprès des confrères dont les résultats ont été présentés au Congrès national des pharmaciens de Nantes.
Depuis la rentrée, de nouveaux chantiers sont ouverts : l’inscription de l’officine dans les débats de l’élection présidentielle, la réforme des études pharmaceutiques, le réseau, les achats et la nouvelle convention avec l’assurance maladie. Les participants s’intéressent notamment au contenu de la lettre d’orientation que doit adresser Marisol Touraine au directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) avant le début des négociations conventionnelles. « Nous verrons avec le groupe de travail si les conditions sont réunies pour entamer les discussions avec l’assurance-maladie », indique Gilles Bonnefond. Au-delà, le président de l’USPO estime que les différents chantiers abordés « avancent ». « Nous pouvons avoir des points de divergences, mais ces réunions sont l’occasion de s’expliquer, souligne Gilles Bonnefond. Elles sont efficaces et utiles car la profession doit être rassemblée et unie. »
Un bémol : l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) a décidé de ne plus participer à ces rencontres. « Ces réunions n’ont d’unité que le nom », estime le syndicat, qui souhaite toutefois continuer à faire entendre sa voix. « La pluralité des pharmacies est bien réelle, celle des propositions et solutions doit demeurer », déclare-t-il.
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