Dans un communiqué, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) indique que le comité de suivi des génériques qui s'est tenu hier confirme ses inquiétudes. Le réseau pourrait perdre au moins 60 millions d'euros en 2018.
« L’avenant n° 11 est déjà insuffisant », affirme la FSPF qui considère que le dernier comité de suivi des génériques n’a fait que confirmer, et même amplifier ses craintes. « En dépit des 70 millions d’euros apportés par les nouveaux taux de marge issus de l’avenant conventionnel n° 11 sur l’année 2018, les mesures envisagées, applicables dès janvier prochain, vont entraîner une perte de plus de 130 millions d’euros », explique le syndicat. Au total, la perte s'élève déjà à 60 millions d'euros « sans compter l’impact des autres mesures qui découleront de l’application du PLFSS pour 2018 ».
« En refusant de signer l’avenant n° 11 à la convention nationale pharmaceutique en juillet dernier, la FSPF a dénoncé les pertes de ressources programmées du réseau officinal », rappelle son président, Philippe Gaertner. Il demande aux autorités de tutelle l’ouverture immédiate de nouveaux champs de négociations afin de soutenir le réseau officinal.
Le président de la FSPF réitère ses demandes de rémunération pour les interventions pharmaceutiques, de création d’une ROSP structure pour les officines en territoires fragiles, de mise à plat de l’économie du générique, de suppression de la marge dégressive lissée et de véritable valorisation de l’honoraire à l’ordonnance.
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