Alors qu'il est encore pharmacien, Bertrand Bouyx se lance en politique, d'abord avec l'UDI, puis avec le Parti radical de Jean-Louis Borloo et le Modem avant d'être séduit par les idées et le projet d'Emmanuel Macron et de la République en Marche. « Il incarnait toutes les valeurs que je défendais. L'Europe, la démocratie, le respect des institutions républicaines… »
Il y a 5 ans, élu député, Bertrand Bouyx délaisse le comptoir pour se consacrer à son travail de parlementaire. Membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, il sera l'un des artisans de la « Loi pour une École de la confiance », qui va abaisser de 6 à 3 ans l'âge de l'instruction obligatoire, favoriser l'apprentissage mais aussi la mise en place de dispositifs permettant de scolariser et de mieux accompagner les enfants en situation de handicap.
Être au plus près de la construction de la loi
Dans le domaine de la santé, Bertrand Bouyx est fier d'avoir accompagné le déploiement de l'une des premières CPTS de France dans sa circonscription. « Lorsqu'on est député, on est au plus près de la construction de la loi. La création des CPTS a été rendue possible par le projet de loi « Ma Santé 2022 », qui a également ouvert la voie à la vaccination en officine. Avec la crise du Covid, on a pu se rendre compte de l'intérêt de cette mesure. » Dans les cinq ans qui viennent, Bertrand Bouyx espère d'ailleurs voir les officinaux encore davantage impliqués dans les dispositifs de prévention et de diagnostic. Parmi les dossiers prioritaires en matière de santé, Bertrand Bouyx cite le développement des CPTS, la poursuite de la transformation des hôpitaux, la rénovation des EHPAD et le renforcement de l'autonomie de la France en matière de production de médicaments.
L'élu, qui a organisé 18 grands débats dans sa circonscription au cours de la mandature écoulée, estime également qu'il y a besoin de davantage de proximité dans le soin. « On y répond progressivement avec le maintien à domicile et une meilleure organisation de l'aide à domicile. » Téléconsultations et mutualisation du travail médical entre les différents professionnels de santé sont pour lui l'une des réponses à privilégier pour répondre à la problématique des déserts médicaux.
S'il n'était pas au comptoir durant ces cinq dernières années, Bertrand Bouyx se satisfait d'avoir pu aider autrement la profession durant la crise du Covid, notamment en servant de « relais » auprès d'institutions comme les ARS. « Ma priorité en cas réélection est de continuer à être à l'écoute de mon territoire et de ses besoins, que cela concerne l'emploi et la mobilité, la problématique de la ré-industrialisation ou les enjeux en lien avec l'école. » Convaincu que la France « a besoin de se transformer », Bertrand Bouyx espère que les électeurs lui feront de nouveau confiance en juin. « Si on veut que l'Assemblée donne au Président le pouvoir d'agir, il faut avoir la majorité. »
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