Des tests salivaires de détection du Covid-19 seront réalisés dans les écoles et les universités au retour des vacances scolaires. Mais attention : il ne s'agira pas de tests rapides et ils devront toujours être analysés en laboratoire.
« Nous allons multiplier les opérations collectives de dépistage, notamment en direction des établissements scolaires (...), mais également des universités », a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran, le 4 février. Après un avis de la Haute Autorité de santé (HAS) sous 10 jours, « nous déploierons ces techniques pour qu'au retour des vacances scolaires, nous puissions réaliser plusieurs centaines de milliers de tests, par prélèvement salivaire », a-t-il poursuivi.
En revanche, il ne s’agira pas de tests rapides et ils devront toujours être analysés en laboratoire. « Seule la technique de prélèvement change », a précisé M. Véran, en soulignant que le test salivaire est moins désagréable à réaliser, notamment pour les enfants : il suffit de cracher de la salive et on évite l'écouvillon dans le nez.
Le ministre de la Santé a donc écarté l'utilisation dans les écoles des tests salivaires rapides, qui donnent un résultat en 40 minutes. « Ce serait formidable si on pouvait disposer de tests salivaires qui vous rendent un résultat en quelques minutes mais, à ce stade, les études (...) ne sont pas favorables à (leur) utilisation, parce que la sensibilité des tests qui existent aujourd'hui est trop faible », a-t-il indiqué.
Le principal test salivaire rapide, commercialisé par l'entreprise EasyCov, est remboursable par la Sécurité sociale depuis début janvier. La HAS avait recommandé le 28 novembre son utilisation et son remboursement, mais uniquement « chez les personnes symptomatiques pour lesquels le prélèvement nasopharyngé est impossible ou difficilement réalisable ».
Avec l'AFP.
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