Les trois dernières saisons estivales ont été marquées par de très nombreux décès liés à la montée du mercure, relève l’agence Santé publique France qui dresse un bilan des épisodes de chaleur depuis la grande canicule de 2003.
L’épisode caniculaire d’août 2003 a fait près de 15 000 victimes en trois semaines. Un triste record qui n’a heureusement jamais été dépassé depuis, notamment en raison d’une amélioration de la prévention. Mais la tendance récente est inquiétante : sur les quatre étés les plus meurtriers après 2003, on trouve les trois derniers en date, souligne l’agence Santé publique France qui vient de publier un dossier sur le sujet.
Le bilan le plus lourd a été enregistré en 2015 (1 739 décès en excès), suivi de 2006 (1 011 décès), 2017 (474 décès) et 2016 (378 décès). « Les trois derniers étés se sont caractérisés par des vagues de chaleur particulières par leur précocité (juin et début juillet) en 2015 et 2017 ou leur prolongement tardif (début septembre) en 2016 », indique Santé publique France.
Dans un contexte d’épisodes de fortes chaleurs de plus en plus fréquents, le gouvernement vient d’ailleurs d’activer le Plan national canicule dont l’objectif est de « mobiliser et impliquer l’ensemble des partenaires concernés dans leurs missions de prévention et d’accompagnement des populations, notamment les plus vulnérables ». La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, invite tous les acteurs à diffuser dès à présent les recommandations sanitaires en s’appuyant sur les outils de communication développés par son ministère.
Avec l'AFP.
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