Des traces du virus de la polio ont été détectées dans huit arrondissements de Londres depuis le mois de juin. Tous les enfants ayant entre un et neuf ans et vivant dans la capitale britannique vont se voir proposer un rappel de vaccin.
Au mois de juin, les autorités sanitaires locales ont annoncé avoir détecté des traces d'une forme de polio dérivées d'une souche vaccinale dans une station d'épuration du nord-est de Londres. Depuis, le virus, éradiqué au Royaume-Uni en 2003, a été repéré dans huit arrondissements de la capitale, avec une « diversité génétique » suggérant « une transmission du virus », selon les services sanitaires.
« Personne n'a été diagnostiqué avec le virus et le risque est faible pour la population », a voulu rassurer le ministre de la Santé, Steve Barclay, dans un communiqué. Par souci de précaution, tous les enfants entre un et neuf ans se verront tout de même proposer une dose de rappel en plus de la dose initiale déjà administrée, comme cela est le cas dans de nombreux pays. En France, la couverture vaccinale contre la polio s'élève ainsi à 99 % pour la primo-vaccination et à 96 % pour le rappel chez les nourrissons selon les chiffres de Santé publique France, arrêtés en 2019.
La poliomyélite, qui touche surtout les enfants, est une maladie extrêmement contagieuse qui envahit le système nerveux et peut causer une paralysie permanente. On observe également une autre forme de poliovirus dérivée, elle, d'une souche vaccinale : les PVDVc. S'ils restent très rares, ces derniers sont devenus plus fréquents au cours des dernières années en raison des faibles taux de vaccination au sein de certaines communautés. En juillet, les États-Unis avaient ainsi enregistré leur premier cas de polio depuis près d'une décennie, dans l'État de New York.
Avec l'AFP
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