À l'occasion d'un événement organisé le jeudi 1er juin par le Syndicat des médecins libéraux (SML) sur le thème de la coordination libérale, Agnès Firmin Le Bodo, ministre en charge de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, a affirmé que la proposition de loi Valletoux n'obligerait pas les professionnels de santé libéraux à faire partie d'une CPTS.
Soutenue par la majorité présidentielle, la proposition de loi (PPL) sur l'accès aux soins, portée par le député Frédéric Valletoux (Horizons), sera débattue la semaine du 12 juin à l'Assemblée nationale. Cette PPL vise à mettre en place une « meilleure organisation territoriale des soins, par les acteurs de terrain eux‑mêmes, en encourageant une meilleure coordination », notamment en incitant les soignants à adhérer aux communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). L'article 3 de la PPL Valletoux, prévoit en effet « le rattachement de tous les professionnels de santé aux communautés professionnelles territoriales de santé ».
Devant les médecins présents lors de l'événement organisé par le SML, Agnès Firmin Le Bodo a néanmoins tenu à préciser l'élément suivant. « Dans la PPL Valletoux, il n'y a pas d'obligation de faire partie d'une CPTS, c'est une inscription (automatique, ndlr) mais avec une possibilité de se désinscrire », a-t-elle souligné, dans des propos repris par « Le Généraliste ». « Je vous le redis, au gouvernement, nous ne sommes pas favorables à l'obligation mais à l'adhésion volontaire des médecins ! », a-t-elle poursuivi.
Alors que le gouvernement a pour objectif de couvrir 100 % du territoire français de CPTS d'ici à la fin de l'année (68 % du territoire est aujourd'hui couvert), la ministre a rappelé les avantages de cette structure d'exercice coordonné. « C'est un très bon outil pour permettre aux professionnels de santé, qu'il s'agisse de médecins, kinés, pharmaciens, infirmiers, de s'organiser entre eux et ainsi de répondre aux besoins de santé de nos concitoyens », estime-t-elle.
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