Après le cancer colorectal et celui du sein, un programme national de dépistage est mis en place pour le cancer du col de l’utérus.
« Toutes les femmes de 25 à 65 ans qui n’ont pas réalisé de frottis dans les trois années précédentes recevront désormais un courrier les invitant à effectuer cet examen chez un médecin ou une sage-femme. Ce frottis sera pris en charge à 100 % par l’assurance-maladie », annonce le ministère de la Santé dans un communiqué.
L’objectif de la généralisation de ce dépistage est bien entendu de sauver des vies. Selon le ministère, « des lésions diagnostiquées plus tôt, ce sont des traitements moins lourds et des cancers évités ». Chaque année, près de 3 000 cas de cancers du col utérin sont diagnostiqués et « beaucoup de femmes ne bénéficient actuellement pas de ce dépistage, principalement dans les populations les plus vulnérables », poursuit le ministère de la Santé. Plus de 1 100 femmes en meurent chaque année : c'est l’un des seuls cancers pour lequel le pronostic se dégrade en France.
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