Depuis quelques jours, et notamment depuis la rentrée scolaire, la plupart des indicateurs Covid sont repartis à la hausse. Pour le ministre de la Santé, il est cependant trop tôt pour dire si l'on est ou non au début de la huitième vague de contaminations.
Après huit semaines consécutives de baisse durant l'été, l'épidémie de Covid retrouve une certaine vigueur. Depuis une semaine, Santé publique France enregistre précisément une hausse des cas de Covid-19 de 67 %. Au niveau national, le taux d'incidence atteint 229 cas pour 100 000 habitants, avec une augmentation de 112 % chez les 10-19 ans et de 122 % chez les 0-9 ans, selon les données Si-Dep. Si aucun effet n'est pour l'instant constaté au niveau de la mortalité Covid, qui reste stable, un léger frémissement est observé en ce qui concerne les hospitalisations (+ 10 % en une semaine). Un début de reprise épidémique que l'on peut attribuer à la rentrée scolaire mais aussi à un déclin immunitaire au sein de la population.
Malgré toutes ces données, le ministre de la Santé se refuse pour l'instant à confirmer le début d'une huitième vague dans notre pays. « Il est trop tôt pour dire que c’est déjà le début de la huitième vague, mais les indicateurs sont à la hausse », a-t-il simplement confirmé le 19 septembre sur l'antenne de « France Inter ». « Nous sommes en vigilance armée par rapport à cette huitième vague qui, les scientifiques l'ont dit, va arriver. Une chose que nous avons tous apprise, c'est qu'il faut être extrêmement humble par rapport à l'évolution de cette épidémie, restons vigilants », a-t-il ajouté.
Il y a déjà plusieurs semaines, François Braun avait en effet annoncé que l'arrivée d'une nouvelle vague de contaminations cet automne était probable, même s'il est toujours impossible d'anticiper son ampleur pour le moment. Le ministre avait également confirmé qu'une nouvelle campagne de vaccination, au moins pour les patients les plus vulnérables, pourrait être envisagée en fonction de la situation.
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