L’Agence nationale de santé publique lance une campagne d’information sur les dangers de l’alcool pris durant la grossesse pour le fœtus. Elle compte sur les pharmaciens pour relayer l’importance pour la femme enceinte de boire zéro alcool.
Une campagne d’information sur les effets néfastes de la consommation d’alcool pendant la grossesse est menée de septembre à fin novembre par l'Agence nationale de santé publique. Les pharmaciens y sont associés et pourront disposer d’affiches estampillées « Parlez-en à votre médecin ou pharmacien », ainsi que de dépliants disponibles sur le site du Cespharm.
Ces documents, représentant un fœtus baignant dans un verre de vin, accompagné du message « Vous buvez un peu, il boit beaucoup », visent à faire prendre conscience de la toxicité de toute consommation d’alcool pour le fœtus. Celle-ci peut entraîner diverses complications (retard de croissance, atteintes du système nerveux central, malformations…), dont le syndrome d’alcoolisation fœtale est la forme la plus grave.
« En France, le risque lié à la consommation d’alcool pendant la grossesse reste très flou dans les esprits et le zéro alcool pendant la grossesse n’est pas toujours compris comme une abstinence totale ni perçu comme une absolue nécessité », avance l’Agence de santé publique.
L’affiche incite le public à aborder la question de l’alcool pendant la grossesse avec un professionnel de santé, et le dépliant apporte les réponses aux questions les plus courantes : « l’alcool passe-t-il dans le sang du bébé ? », « existe-t-il une quantité d’alcool sans risque pour le fœtus ? ».
Le document renvoie pour plus d’informations vers les professionnels de santé ou le dispositif d’aide à distance Alcool Info Service (0 980 980 930).
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