Le 23 janvier, un projet de loi du député socialiste de Mayenne, Guillaume Garot, visant à faire reculer la désertification médicale, sera présenté à la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, puis à l'ensemble des députés, le 31 janvier.
Parmi les cinq mesures d’urgence préconisées, l’élu de la Mayenne entend reprendre un amendement déposé lors du débat sur le PLFSS 2019 mais retoqué le 26 octobre par les députés. Il consiste à autoriser les pharmaciens « à dispenser certains médicaments pour certaines pathologies bénignes comme la cystite ou la rhinite, soulageant ainsi l’activité des médecins dans les zones sous dotées. Cette délivrance devra se faire dans un cadre très précis, avec une liste de pathologies bénignes établie en accord avec le ministère, l’Ordre des médecins et des pharmaciens », expose Guillaume Garot au « Quotidien du pharmacien ». Le député, qui sait « les pharmaciens, comme de nombreux médecins, ouverts à des innovations qui portent de vraies solutions contre la désertification », rappelle que son texte est soutenu par des députés, de la gauche jusqu’à l’UDI, et espère que « la majorité saura entendre la voix des territoires qui souffrent ».
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires